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Collégiennes agressées à Paris: Le violeur présumé a continué à travailler pour la mairie après une plainte

 

Marseille le 17 MARS 2015 Voiture de police nationale.

L'homme de 37 ans accusé d'avoir commis plusieurs viols et agressions sexuelles sur des mineurs à Paris et écroué lundi, a continué à travaillé dans des écoles pour la mairie après le dépôt d'une plainte à son encontre, a affirmé jeudi la mairie de Paris, confirmant des informations du Parisien.

La plainte avait été déposée par les parents d'une élève d'un collège parisien où travaillait le suspect en janvier 2015. Elle a été classée sans suite par la Brigade de protection des mineurs (BPM). Le principal du collège où travaillait l'employé n'avait pas reconduit son contrat.

Procédure de vérification des personnels recrutés «unique en France»

Mais la Ville, qui n'avait pas été informée de la plainte, a de son côté employé l'homme pour des vacations le 7 puis le 10 avril, le jour-même de son interpellation. Le violeur en série présumé est soupçonné d'avoir commis huit faits en mars et en avril. La mairie a regretté ne pas avoir eu connaissance de la plainte. Elle a souligné avoir mis en place une procédure de vérification des profils des personnels recrutés «unique en France».

Chaque agent, qu'il soit embauché par la Ville ou par les associations qui interviennent dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs, doit avoir un casier vierge. En outre, la préfecture «procède à des contrôles complémentaires, plus fouillés que ceux auquel a droit l'employeur: accès plus approfondi aux fichiers de police, dont le fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles (le FIGAIS), fichier des cadres interdits pour des raisons y compris non pénales, etc». Ce contrôle est par ailleurs répété «chaque année».

L'UMP, qui avait demandé mardi lors du Conseil de Paris si l'homme avait travaillé dans des écoles après la plainte de janvier, sans obtenir de réponse, a réagi jeudi aux informations du Parisien en demandant des «explications» à la maire de Paris. Mardi, lors des débats au Conseil de Paris, Anne Hidalgo n'avait pas répondu à la question, invoquant le «secret de l'instruction».



17/04/2015
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